Nous retrouvons Franky qui doit nous amener à l’école du quartier Las Banderas à Potosi, où nous retrouvons Ramon. Nous avions emmené avec nous des peluches que nous devions distribuer aux élèves de l’école. Les institutrices s’amusaient autant que les enfants.
Des dessins réalisés par des enfants d’une école de Wattrelos sont distribués aux enfants.
Ramon nous explique qu’il a choisi cette école pour la distribution car elle se trouve dans un quartier très pauvre de la ville, les habitants derrière l’école n’ont pas accès à l’eau potable et utilisent une partie du puits de l’école.
Passage obligé avant de repartir sur un autre coin de paradis.
Depuis notre départ, les préparatifs de la Purissima sont terminés et on passe d’une “chapelle” à une autre dans une cacophonie indescriptible. La ville croule sous les illuminations….un peu difficile à comprendre dans un pays qui jusqu’alors était plutôt défaillant dans l’éclairage des villages, mais pourquoi pas ?
Une longue route nous attend, normalement le trajet aurait du se faire en bus, local, j’aurais bien aimé, dommage :(. et il sera probable que nous n’aurons pas de bateaux pour aller jusqu’à l’île San Fernando. Nous contournons le lac Nicaragua sur le côté est, les paysages de montagne sont magnifiques, le temps va se gâter un peu sur le trajet.
Nous arrivons à la tombée de la nuit, les premières recherches d’hôtel ne sont pas concluantes, ‘Salvatore a même vu un rat !) mais en se dirigeant sur le port, les rues semblent plus sympathiques et l’étape va s’avérer très agréable, un petit hôtel avec vue sur lac, et une balade le soir sur la place très animée..et une Tonia sur la place et bien entendu notre petit cocktail du jour dans la chambre.
Le lendemain matin, nous apprendrons qu’il n’y a pas de bateau avant 15 h…trop tard pour profiter de notre séjour sur Mancarron. Finalement notre hôtel nous propose une solution qui s’avérera au delà nos espérances grâce au professionnalisme de notre boat man. Mais en attendant son arrivée il amusant d’observer la vie au bord du lac.
En route….enfin pas vraiment puisqu’on sera en bateau, pour les îles de Solentiname, notre nouveau coin de paradis pour 3 nuits.
Notre boatman et son aide vont d’abord nous faire découvrir une île principalement habitée par un magnifique oiseau rose à bec plat. Pendant ces quelques jours, nous serons dans un univers naturel très protégé.
Nous nous installons chez Julio dans un petit chalet de rêve en bordure du lac….le calme parfait….sauf pour nos voisins qui se sont battus avec les fourmis avant de s’endormir !
Visite de la communauté Cardenal créée par Ernesto Cardenal, prêtre, ministre de la culture…sur l’île Mancarron. Après le déjeuner, achat d’objets fabriqués sur l’île en balsa, un bois très léger, qui est également utilisé en aéromodélisme. Pendant nos achat, belle pluie tropicale !!
Notre boatman vient nous chercher pour une étape également importante de notre voyage, la visite de la réserve Los Gatuzos, en naviguant d’abord sur le rio papaturo. Avec son assistant , très pros, ils nous signalent la présence des iguanes, singes capucins, singes hurleurs, caïmans, martin-pêcheurs, aigrettes, cormorans…une navigation passionnante dans une nature paradisiaque….une petite frayeur avec un caïman qui a fait une tentative de croquer Françoise….qui a eu la frayeur de sa vie….mais je me demande si le caïman n’a pas eu aussi peur….entre autre avec les cris d’épouvante 😛 !
Débarquement au coeur de la réserve, nous ferons une boucle avec un guide. Nous n’en ferons qu’une partie, car malgré nos bottes, le parcours est scabreux, nous avons une démarche d’enfer. Nous ne sommes pas en saison très touristique et l’accueil est sommaire. Nous verrons l’élevage des caïmans, de tortues, et malheureusement une fois de plus je déplore de ne pas être à l’époque de floraison des orchidées. Mis à part les moustiques, le parcours est quand même sympa.
Après le déjeuner, le vent monte et notre boatman nous fait comprendre qu’il est temps de repartir, donc retour sur le rio papaturo et nous retrouvons nos compagnons du jour, iguanes, singes, caïmans…Par contre lorsque nous allons rejoindre le lac….notre frêle esquif me semble bien fragile face aux vents et aux vagues….notre boatman conduira avec maîtrise son bateau, mais les secousses sont assez violentes….mon dos n’a pas aimé. Le principal est d’arriver même si on a mis un peu plus de temps….contents de retrouver notre Julio…et la bonne cuisine de son épouse.
Au retour, la fin d’après-midi a été clémente de quoi faire une petite exploration dans l’ïle, quel calme ! pas de véhicules à moteur, le pied
Nous prendrons notre petit cocktail au rhum sur la terrasse avec Julio.
Le lendemain matin retour sur la terre ferme, au début le lac est très calme….et en plein milieu le déluge, nous avons du stopper la navigation un moment, le temps de s’équiper de nos ponchos et de bâches plastiques, d’attendre une accalmie….et c’est reparti pour les secousses….aïe aïe aïe, notre hors bord n’est vraiment pas confortable !!
Après un long trajet de retour nous arrivons à Masaya qui sera une étape mission de Touscan….l’achat d’artisanat, que nous ramenons pour les revendre au profit de l’association….argent qui servira à financer les projets au Nicaragua. La ville est réputée pour son marché d’artisanat.
Nous devions avoir un hôtel avec piscine…effectivement, mais la piscine est un peu sale….donc on s’en passera. Ue petite balade dans la ville, à la recherche d’une glace. Cette balade m’a permis de prendre mes repères pour le lendemain, car j’ai très envie d’aller faire un tour au vieux marché.
Après les achats, nous mangeons sur place et Franky nous emmène au volcan Masaya, il sera trop tard pour aller jusqu’à la lagune, mais le meilleur nous attend avec la visite du volcan la nuit….nous ne pouvons pas rester longtemps mais c’est très impressionnant de voir ce volcan vivre…tout simplement magique !
A 9 h rendez-vous à l’Ambassade, échange très intéressant avec l’Ambassadeur de France, Philippe Letrillart, Salvatore a pu présenter toutes les actions de l’Association et les moyens mis en oeuvre pour les réaliser.
A son tour l’Ambassadeur nous a exposé ses projets dont un projet d’apprentissage de la langue française à l’aide de livres qui ont été distribués dans des écoles de Managua, le but étant d’arriver par la suite, pour les futurs étudiants, à un échange dans les universités françaises.
Et nous voilà partis chez Janett qui nous a préparé un excellent déjeuner…bananes plantain, riz, tomates, viande,. et même des olives. Jessica, sa fille, nous a rejoints…avec un cadeau pour chacun, un t-shirt, c’est très touchant. Les enfants de Janett et le petit de Jessica sont très mignons et très bien élevés.
Il est temps de rentrer, nous embarquons Janett et sa petite troupe, car nous devons préparer la despedida, une petite fête organisée à notre hôtel, à laquelle tous les partenaires et amis sont invités, nous y retrouvons la famille de Rafael, Frances, Pedro Paulo…., bien sûr Janett, Jessica et son conjoint avec les enfants, les institutrices de Podosi, Ramon…..qui a nous a offert à chacun une bouteille de rhum -P: on va dépasser la quantité admise dans nos bagages car nous en ramenons pour l’association….mais c’est passé comme une fleur…ce rhum porte bien son nom la flor…de caña !
Salvatore et Colette vont consacrer une partie de la nuit à emballer tout l’artisanat qui doit être mis dans les ballots, un boulot titanesque…mais ils assurent, bravo…pendant ce temps là, je roupille ainsi que Françoise.
Et voilà, nous arrivons au jour du départ, le vol est à 17 h 30. Il y a encore un peu d’artisanat à acheter sur un marché de Managua, le temps est trop court pour envisager autre chose, donc c’est ainsi que nous terminerons notre séjour. Un dernier repas Nica toujours aussi copieux, et nous rejoignons l’aéroport. Janneth, Jessica et son fils sont venus nous faire leurs adieux, une belle amitié Nica.
Gracias a Colette y Salvatore por organizar este viaje, y gracias a todos los amigos nicaragüenses que me han permitido conocer la verdadera vida en Nicaragua, y gracias a ellos por su amistad y su generosa bienvenida. Buena suerte a todos los niños que conocimos en las escuelas y sus familias.
Je n’oublie pas mes autres compagnons de voyage, Françoise, la estrella colorada, Huguette, qui m’a embarquée dans cette aventure, et Jean fin connaisseur de la chanson française, ce qui a mis de l’ambiance dans nos longs trajets en minivan.