altitude

Arequipa

Sur la route

Première impression, la ville semble agréable, avec ses boutiques organisées par rues.
Voilà notre première confrontation avec l’altitude, 2335 m, ce n’est pas énorme, mais on sent les effets, léger essoufflement dans les escaliers, il faut ralentir le pas, difficile mais nécessaire. De légers maux de tête font leur apparition. Nous sommes tous atteints sauf Lucile, la doyenne…on ne sait pas trop ce qui l’atteint d’ailleurs. Pour le mal d’altitude nous commençons à consommer bonbons de coca et maté de coca, une infusion de feuilles de coca, parfois accompagnées de muña.
En me baladant près de la place, une vieille dame veut faire un brin de causette, et avec mes balbutiements en espagnol, elle me demande si j’aime le Pérou, et mon circuit, et me dit que je le fais dans le bon sens pour m’acclimater à l’altitude, c’est plutôt rassurant. Elle me dit également de faire très attention à l’appareil photo, ah les pickpockets !

A ce stade, une décision s’impose, trek ou pas trek, option que Valérie et moi avions choisie au départ. Mais après une nuit dans le bus, les premiers effets de l’altitude, se lever le lendemain à 3 h du matin, faire un dénivelé de 1200 m en 3 h pour arriver à 3500 m….nous nous sommes dégonflées. Personnellement il m’aurait fallu plusieurs jours à cette altitude pour l’envisager.

En attendant, visite guidée du couvent Santa Catalina très intéressante, même si la guide était un peu difficile à comprendre. Ce couvent de 20 000m2 est assez unique. La vie de certaines religieuses était assez privilégiées avec des logements individuels avec les services d’une bonne, ben voyons !

.

Avant le dîner, nous partons en exploration dans les quartiers populaires, mais nous nous avançons un peu trop, une première dame nous aborde et dit à Rafael qu’il vaut mieux ne pas rester là, une autre nous dit de partir rapidement, ce que nous faisons mais trop tard nous avons été repérés, Rafael nous crie de nous écarter du trottoir, effectivement nous sommes suivis par un malandrin tout habillé de noir au regard noir muni d’une pince, non la pince n’est pas noire !, le sac de Rafael l’a échappé belle, et mon appareil photo aussi qui se trouvait dedans, nous nous jetons dans un taxi dont le chauffeur n’est pas surpris de notre épopée, la police ne va pas jusque là, parfois elle est même est complice.

Le soir nous décidons de tester un restaurant célèbre d’Arequipa , le chef a fait un passage chez un de nos grands chefs à Lyon, sa cuisine péruvienne revisitée à la française doit être sympathique….mais nous nous contenterons des pisco sour….sans avoir mangé, le mal de tête du lendemain n’était pas seulement dû à l’altitude. L’élément perturbateur du groupe avait frappé ! Heureusement, la terrasse était sympa 🙂