pisco

Pisco

Nous empruntons la panamericaine en bus, et nous longeons d’un côté la mer, d’un autre le désert. Peu avant Pisco, nous longeons une grande propriété de culture de coton, où se trouve une importante communuauté d’afro-péruviens, descendants d’esclaves importés à l’époque coloniale par manque de main-d’oeuvre. Cette communauté souffre encore actuellement d’une importante discrimination.

Le seisme de 2007, a été particulièrement destructeur et meurtrier, plus de 2000 morts nous dit le chauffeur de taxi. Il reste encore quelques stigmates de cette destruction.

Arrivée à notre hôtel, un accueil sympathique, mais nous arrivons trop tard pour profiter de la piscine, dommage ! Quoique….l’eau est un peu verte ! Mais avec la chaleur ça arrive !
Personnellement, je n’ai pas très faim, et exprime mon souhait de ne manger qu’un potage, si possible en lieu et place des pizzas et autres proposés, par chance juste à côté de l’hôtel, un petit restaurant propose la caldo de gallinas, adoptée finalement par chacun…Rafael nous avait dit que c’était excellent et c’était vrai….notre difficulté à nous battre avec les nouilles dans le bouillon a beaucoup amusé une famille péruvienne, surtout les enfants, difficile d’éviter les tâches !

Après une bonne nuit, départ pour Baracas les iles Ballestas, une immense réserve naturelle, que nous sommes allés explorer en bateau, au passage un candélabre sur le flanc d’une colline dont l’origine reste mystérieuse, un repère pour les marins/pirates ?
Lorsqu’on arrive sur le site, des paysages à couper le souffle, le guano aussi d’ailleurs ! des milliers d’oiseaux, lions de mer, otaries, quelques manchots sont au paradis…., des iles découpées aux formes spectaculaires !

Retour sur terre….et direction l’oasis de Huacachina. Un site très touristique, un lieu que je n’aurais certainement pas choisi si j’avais organisé moi-même mon voyage, l’oasis est cernée de restaurants et hôtels, là aussi une piscine bouillon de culture…..mais surtout l’attraction principale est la sortie dans les dunes en buggy. Miguel avait marqué “balade” en buggy, le terme de balade est un peu faible. Pour quelqu’un qui ne monte jamais dans aucun manège…..eh bien là les sensations sont garanties, les conducteurs s’amusent comme des fous….et le nôtre est particulièrement fou. Je suis bien montée en ULM avec mon vertige, pourquoi pas le buggy….et le final le sandboard !!!! Seuls Rafael, Valérie et moi nous sommes lancés du haut des dunes, j’ai même farté la planche pour aller plus vite !!!
La dernière dune, vertigineuse, je ne l’ai pas faite, Valérie et Rafael m’ont dit que j’avais bien fait. Encore une expérience au palmarès !

Et maintenant, bus de nuit pour Arequipa

Lima le retour

Pour notre dernière soirée à Lima, petite balade en ville, nous passons devant le tribunal de Lima où sont jugés les chefs du sentier lumineux, voilà un article tout récent sur la question :
Au Pérou, comparution du chef historique du “Sentier lumineux” – Libération 20/01/2014

Et nous passons le début de soirée au Bolivar pour un pisco sour cathedrale, (double pisco), nous y renonçons de peur que ce soit trop fort….mais finalement on en prend 3 !!! avec quelques tapas quand même pour fêter notre séparation avec Rafael.
L’alcool nous a rendus joyeux à l’exception du trublion habituel…nous repassons à l’hôtel pour effectuer un déménagement diplomatique, salvateur pour Gisou…et retour dans un bar avec Rafael, nous terminons la soirée à 4….et, la je vous promets les derniers pisco ont frappé très fort !
Rafael, après nous avoir raccompagnées à l’hôtel est parti rejoindre sa famille à une heure de taxi, un petit message nous rassure, il est arrivé à bon port !!

Que dire de plus, sinon merci à mes co-voyageuses Gisou et Valérie pour notre bonne camaraderie et nos parties de rigolade……
ET un grand merci à notre Rafael pour sa disponibilité, sa gentillesse et son professionnalisme dans un métier qui n’est pas le sien.

Et je ne veux pas oublier Miguel, le créateur du concept Americalatine qui est tout-à-fait en phase avec ce que je recherche dans mes voyages.

Un regret : ne pas avoir retravaillé mon espagnol avant le départ, je comprends assez bien, mais la langue parlée…à part l’essentiel pour la survie, ça laisse beaucoup à désirer !

Vive les péruviennes et les péruviens et leurs sourires, les belles couleurs, vive le Pérou et toutes ses richesses….et vive le pisco !!! lol !