Le moins qu’on puisse dire c’est que nous sommes attendus de pied ferme, enfants, parents et enseignantes nous accueillent avec beaucoup de chaleur à la Nica !
Et voilà Frère Jacques version Nica chantée de bon coeur par les enfants.
Vient l’heure des discours, l’école est très reconnaissante de toutes les améliorations apportées à l’école grâce aux fonds fournis par Touscan. Cyrille qui découvre en même temps que moi de visu toutes les actions, est très impressionné.
Un moment touchant, le poème écrit et lu par Pedro Pablo, ancien élève de l’école, et qui actuellement fait des études de droit. Une belle réussite.
Viendra le moment des hymnes nationaux….où nous avons eu un moment de solitude quand le deuxième couplet est passé, ce serait curieux de savoir combien de français le connaissent.
Après une visite des installations, nous avons été invités à déjeuner dans la cantine de l’école,un repas typique Nica, excellent, mais beaucoup trop copieux…et ce ne sera que le début des assiettes gargantuesques.
Cyrille nous quitte, et nous sommes attendus chez Rafaël.
Ensuite nous nous dirigeons avec les enseignantes dans la grande papeterie où l’apport de 150 euros par voyageur permettra de renouveler les fournitures de l’école pour la rentrée prochaine (les enfants sont en vacances).
Nous partons dîner avec Jannet, Jessica et les enfants dans un temple de la consommation à l’américaine assez surprenant quand on connaît les difficultés globales du pays, mais les classes moyennes sont avides de consommer et malheureusement avec des effets très pervers sur les mensurations d’une partie de cette nouvelle classe. On retrouve au 3ème étage de ce grand centre commercial, le même type de restauration que dans les pays dits développés. Et voilà, notre petit groupe prend la première Toña, une bière locale légère, agréable et rafraîchissante.